Le ministre nationale de la santé Publique, Hygiène et Prévention, a déclaré la résurgence de la maladie à virus Ebola dans la zone de Santé de Beni, province du Nord-Kivu. Cette nouvelle intervient à seulement deux mois après la déclaration de la fin de la troisième épidémie dans la province de l’Equateur. Ainsi, le Dr Jean-Jacques Mbungani invite la population à s’impliquer dans la réponse aux côtés des équipes de riposte.
Selon le communiqué officiel, ce nouveau cas de la (MVE) est un sujet femme de 46 ans. Enregistrée en date du 17 Août dans la zone de santé de Beni (ville de Beni), ensuite hospitalisée le 23 juillet à l’Hôpital Général de Beni. Elle y est décédée le 15 août de l’année en cours en détresse respiratoire aux soins intensifs sur un terrain d’immunodépression VIH-tuberculose.
Tout en rassurant que les équipes de riposte de cette zone de santé ont une grande expérience dans la gestion de la MVE, le ministre indique qu’avec la disponibilité des vaccins et des molécules thérapeutiques, le personnel de santé sont déjà à pied d’œuvre sur le terrain pour mener les activités de riposte.
Il s’agit notamment de la décontamination des établissements de soins et des ménages, le listage et le suivi d’environ 160 cas contacts identifiés à ce jour, la planification de la vaccination et de la prise en charge des cas, la sensibilisation, etc.
Citant le séquençage réalisé au Laboratoire Rodolphe Mérieux de l’INRB-Goma, ce communiqué indique qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle introduction du virus mais plutôt de la souche Ebola Zaire « de la 10ème épidémie de 2018 ».
C’est donc d’une nouvelle épidémie qui mérite un suivit, jusqu’à quand il n’y aura plus aucun nouveau cas 42 jours de suite. En attendant, la population doit mettre en pratiquer des mesures d’hygiène pour éviter sa propagation.
Albert ISSE Sivamwanza
