Invitée au débat régional de juin 2021, Madame Florance KAVIRA, Présidente Provinciale de l’UCOFEM, s’exprimait sur Les innovations dans la communication médiatique pour contrait la troisième vague de Corona virus

La capitale R .D. Congolaise est la ville la plus touchée par le Coronavirus. Avec 73% du total des cas selon les informations que nous avons, suivi de la province du Nord-Kivu avec 8%.

Il s’observe une sorte de méfiance parce que la population n’est peut-être pas informée, négligente ou ceux qui ne croient même pas que la maladie existe. Les médias sont là pour accompagner, ils produisent quotidiennement des informations sur les bonnes pratiques souhaitées au sein de la population pour mieux se protéger. Ils animent aussi des discutions à travers des réseaux sociaux sur le thème ‘Covid19 ; ce sont les médias qui relaient en premier lieu les informations des autorités sanitaires du pays.

Au-delà de cela, il y a la sensibilisation qui se fait via le consortium. Et aussi vu la peur que le Covid19 a créé. Certains médias ont conçu des messages de sensibilisation, au respect des gestes barrières, il y a aussi une vidéo qui a été conçue par notre organisation, l’Union Congolaise des femmes des médias UCOFEM, que nous relayons ici à travers les réseaux sociaux. Il y a aussi des médias qui sont appuyés par certains partenaires par exemple Internwes qui appui certains médias au niveau de la province du Nord-Kivu. C’était si fort vraiment, du matraquage concernant les deux variant et la conduite à prendre ! Il faut peut-être accentuer les stratégies pour faire comprendre la population.

Les médias se forcent à accompagner les mesures qui ont été prises. Les médias ne reçoivent que le bulletins journaliers qui retracent tout sur la pandémie. Je dirais que là c’était une avancé de la part des autorités congolaises parce que le bulletin est vraiment régulier. Et ça donne toutes les informations sur l’évolution de la pandémie. La stratégie de club d’écoute qui est aussi le moyen bien précieux pour transmettre les informations. Il y a les particularités qui existent, comme le fait de sensibiliser via les feuilletons radiophoniques, réalisation des émissions publiques avec comme à la fin des cadeaux pour des auditeurs qui montrent un peu qu’ils connaissent ou bien, qui montrent qu’ils ont bien assimilé les informations sur Covid19. Plusieurs journalistes savent déjà comment identifier la rumeur et la vraie information. Quant-est ce qu’une rumeur peut être une vraie information, et quand-est ce que ça peut être fausse information.

Il y a aussi des croyances des communautés congolaises qui croient que la pandémie ne concerne quelques catégories des personnes. Les médias, par des voix-pop aussi, qui essaient de recadrer, faire voir à la population que réellement il y a des rumeurs qui peuvent amener les gens à ne pas respecter les mesure barrières. Les associations de presse, de médias son d’une importance capital. Il leur faut seulement le moyen technique et financier pour encadrer les médias à la base. Par exemple à l’intérieur du Pays, il y a des médias qui n’ont pas même accès au bulletin pour être informer, il n’y a pas d’internet, pas d’électricité, ça demande aussi le groupe électrogène qui peut couter chers aux radios communautaires, pas des ressources financières.

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