Nadine KAMPIRE, la perle rare du projet Covid19-P3RGL d’Internews

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Nadine KAMPIRE a grandi entre la ville de Gisenyi au Rwanda et la ville de Goma en RDC. Elle parle parfaitement le français, le kinyarwanda, et le swahili. L’anglais et le lingala ne sont pas des langues étrangères pour elle. Elle est juriste de formation. Elle a eu son diplôme de licence en droit public interne et international, et a déjà travaillé dans une organisation locale pour la protection des personnes marginalisées au Nord-Kivu ; les femmes, en particulier.   

Son entrée dans Internews

C’est par un hasard heureux que Nadine KAMPIRE intègre le projet régional Covid19 d’Internews en octobre 2020. C’est vrai qu’elle n’avait jamais fait la presse jusque-là, mais son profil linguistique et son parcours académique et professionnel en disent long de ce qu’Internews attend d’elle.

Dans un entretien qu’elle a eu avec notre Journaliste Patrick KAHONDWA, Nadine se présente d’abord comme une défenseure des droits humains. Un travail qui n’est pas loin du travail des journalistes humanitaires.  « D’une rapidité impressionnante d’apprentissage et d’intégration, Nadine a été une perle rare au sein du desk d’informations de ce projet à dimension régionale. Recrutée comme stagiaire pour la traduction en kinyarwanda, elle s’est vite lancée dans le travail global de la rédaction avec une facilité d’intervenir dans les quatre langues retenues pour le bulletin régional que nous produisions hebdomadairement. Sur le terrain pour des reportages comme pour la charge d’animer les Clubs d’auditeurs via les groupes WhatsApp. Elle s’en est bien sortie, alors que ce projet a été pour elle, la première expérience dans la pratique journalistique », commentait, M. Pascal CHIRHALWIRWA, Directeur du Projet Covid19-Réponse Rapide dans la Région des Grands-Lacs, lors de la cérémonie de clôture dudit projet.

Vie sociale

Cadette d’une famille de 4 enfants, dont 3 filles et 1 garçon ; Nadine KAMPIRE, âgée de 26 ans est passionnée par la cause des sans voix, surtout les violences faites à la femme et aux enfants. C’est d’ailleurs la raison qui l’a poussée à embrasser la Faculté de Droit à l’Université Libre des Pays des Grands-Lacs à Goma.

Elle fait une partie de ses études primaires à Gisenyi et une autre à Goma. Elle commence par la Biochimie aux humanités, puis fini par la Pédagogie Générale.

« Juste après mes études universitaires, j’ai travaillé dans une ONG locale dans la ville de Goma. Cette ONG œuvre dans la réinsertion sociale de la femme marginalisée, surtout celle qui a subi des violences sexuelles ou conjugales ; en particulier la fille mère. Cette expérience m’a permis de comprendre que le problème de ces femmes était le manque de connaissances ou d’informations sur leurs droits. C’est ainsi qu’il n’a pas été difficile pour moi, de marier le droit et le journalisme », nous dit Nadine.

Tout en remerciant les efforts de sa tante maternelle qui l’a élevée comme sa propre fille, elle regrette de ne pas être en mesure de remettre le temps en arrière pour que sa Maman voit ce qu’elle est devenue aujourd’hui : Journaliste Consultante d’Internews, en charge des feedbacks communautaires.

Expression dans la presse

C’est par la technique de ‘’learning by doing’’ que Nadine commence la presse dans le projet régional Covid19 d’Internews.

Consciente qu’être Journaliste demande de la passion, de la patience, et de l’humilité, Nadine se lance dans la lecture des livres sur le journalisme humanitaire, et le journalisme sensible aux conflits et au genre. Aidée par les Journaliste Formateurs Yves Polepole, Charles Ntiryca, et Serge Bisimwa, elle parvient à écrire des bons articles de presse qui seront publiés sur le site du projet www.afia-amanigrandslacs.info , elle fait des bons reportages de terrain et présente les bulletins d’informations en Kinyarwanda et/ou en Français.

« A présent, Nadine KAMPIRE a une carrière de journaliste bien tracée devant elle. Elle écrit bien, et fait d’elle-même le montage sur Adobe audition. C’est une bonne base en journalisme », remarque son Rédacteur en chef.

Ses rêves dans la presse

Emerveillée par la collaboration et la confraternité qui existent entre les journalistes doyens et les jeunes dans le métier, Nadine KAMPIRE dit vouloir créer sa propre organisation locale qui mélange à la fois le droit et le journalisme humanitaire.

Serge BISIMWA

Cet article a 2 commentaires

  1. ISSAKA Yaombiti Cocco

    Je connais très bien Nadine KAMPIRE pour l’avoir côtoyé en 2017 alors qu’elle n’était qu’en première licence droit. Eh bien ce parcours ne m’étonne pas du tout vu qu’elle était à l’époque , déjà une battante. Alors force et courage à toi Nadine KAMPIRE que j’appelle Dinana la douce pour la suite de ta carrière et surtout de ton projet !

  2. ISSAKA Yaombiti Cocco

    J’ai déjà laissé mon commentaire , c’était plutôt la correction de mail que j’ai voulu apporter. Merci

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