Le Covid-19 continue de se répandre dans le monde. Le cap symbolique du million de cas quotidiens a été franchi ces dernières heures, après l’émergence du variant Omicron, particulièrement contagieux. En revanche de nouvelles études menées sur les animaux tendent à expliquer pourquoi Omicron serait moins dangereux que d’autres variants.
C’est un rapport scientifique publié cette semaine et dont le quotidien américain New York Times s’est fait l’écho. Il provient du programme SRAS-Covid de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses aux Etats-Unis. Plusieurs laboratoires américains et mais aussi japonais et européens ont participé à une étude sur les rongeurs. Ils ont inoculé différents variants du Covid à des souris et des hamsters, afin d’observer les conséquences sur leur organisme.
Il en ressort qu’avec Omicron, les symptômes seraient plus légers qu’avec d’autres variants comme le Delta. Les rongeurs ont eu une charge virale moindre et n’ont perdu que peu de poids. L’explication des scientifiques est que l’Omicron toucherait davantage les voies respiratoires supérieures comme le nez, la gorge et la trachée, et beaucoup moins les poumons, ce qui expliquerait des formes moins graves de la maladie et notamment ces fameux orages cytokiniques, ces réactions inflammatoires brutales et de grande ampleur de l’organisme face à l’infection virale.
Une étude encourageante mais qui reste à confirmer par d’autres, et elle n’a été menée que sur des animaux de laboratoire. Les scientifiques n’ont en revanche pas déterminé, et ce n’était pas l’objet de l’étude en question, pourquoi le variant Omicron était si contagieux. Jusqu’à présent, l’explosion de la pandémie ne s’est pas traduite par une augmentation globale du nombre des morts, en baisse depuis trois semaines dans le monde.
Un article de www.rfi.fr disponible ici