Entre le 25 Octobre et le la première quinzaine du mois de Novembre 2021, le vaccin sera déjà au Pays de mille et une collines. Thaddée Ndikumana Ministre Burundais de la santé publique et de lutte contre le Sida a fait cette annonce le jeudi 7 Octobre 2021 à la sortie d’une réunion de validation du plan de riposte à la covid19 de six mois, à Bujumbura. Cette rencontre a bénéficié de la participation des partenaires techniques et Financiers dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le pilier vaccination et le volet communautaire sont les nouveautés apportées au plan de riposte contre le covid19 qui aujourd’hui repose sur 10 piliers. Sans préciser la nature et l’origine du vaccin, Thaddée Ndikuma a indiqué que l’offre de deux millions quatre cent doses du vaccin contre la covid19, est de la banque Mondiale.
« Nous travaillons étroitement avec l’Unicef et L’OMS sur le volet vaccination », a martelé le Ministre de la santé qui fait savoir qu’une équipe technique est à l’œuvre et a déjà travaillé sur le plan de redéploiement et de communication. Il a rappelé que le plan de prévention basé sur le respect des mesures barrières et le dépistage de masse restent d’actualité.
A la question des journalistes de savoir si le gouvernement s’est résolu à assumer sa responsabilité en cas des effets secondaires liés au vaccin qui sera prochainement introduit au Pays, le ministre est resté dubitatif. « Le gouvernement est garant de la santé de la population », se contente de répondre Thaddée Ndikumana avant de rappeler que la vaccination sera volontaire et qu’il y aura des fiches de consentement pour ceux qui voudront recevoir ce vaccin. « Il y a deux ans nous avons observé l’évolution des vaccins et les différents effets indésirables y relatifs. Je tranquillise la population, le gouvernement ne pourra pas amener quelque chose qui nuise à la santé de sa population », a rassuré le Ministre.
Dans une correspondance que la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Burundi a envoyée, il y a un mois, au ministre burundais des finances, Véronique Kabongo, avait indiqué que son organisation était disposée à accompagner le développement du pays à la seule condition d’intégrer la vaccination de la covid19 à son agenda sanitaire.
Le Burundi était le seul pays de la Région de Grands Lacs qui, jusque-là n’avait pas encore reçu de vaccins contre la covid19. De nombreux Burundais désireux de se faire vacciner traversent les frontières vers les pays voisins afin de recevoir la dose préventive.
Charles Makoto, journaliste de la Radiotélévision Isanganiro