Numéro spécial du Rapport de la liberté de la presse dans la région des Grands-Lacs (juillet, août 2021)
Le monitoring des cas des VLP est un exercice très fascinant en ce sens qu’il offre non seulement une opportunité de découvrir les réalités dans lesquelles travaillent les journalistes et les médias. Certes que le cadre juridique de la liberté de la presse n’est pas favorable pour les professionnels des médias et leurs organes de presse dans la RGL, cependant il est on ne peut plus logique d’apprécier le travail qu’abattent les journalistes dans un tel contexte.
Si la lutte contre la covid-19 ne peut porter des fruits satisfaisants que si elle prend en considération le combat contre la désinformation et l’infodémie, la protection du journaliste comme acteur clé dans la manipulation de l’information est un impératif. C’est justement la garantie du droit d’informer (avec son corolaire -le droit de chercher et d’obtenir des informations-le droit de diffuser des informations san sêtre inquiété- le droit de critiquer une action publique pour faire rejaillir la vérité) dont a besoin le journaliste pour combattre la désinformation.
Pour y arriver, il est donc question que les différentes parties prenantes dans la lutte contre la pandémie se penchent sur cette situation l’analyse et s’engagent chacun à son niveau à réaliser des plaidoyers en faveur de la liberté de la presse. C’est pourquoi, si la situation des journalistes n’est pas rapportée de manière régulière, il est difficile voire impossible d’arriver à trouver une solution idoine en faveur de la liberté de la presse. Ceci ne peut passer que par l’instauration d’un régime juridique favorable à la liberté d’expression et par la poursuite des auteurs des exactions envers les journalistes et les médias.
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