Le phénomène des fake news est en pleine expansion. Des experts soulignent que la désinformation ne connaît pas de frontières nationales. Pour contrer ce fléau, des organisations de vérification des faits de tous les continents se sont réunies à Accra, capitale du Ghana, les 9 et 10 octobre 2024.
Plus d’une cinquantaine d’organisations, parmi lesquelles l’Alliance Africaine de Vérification des Faits (AFCA), Africa Check, Dubawa et FactSpace West Africa, se sont unies pour cette cause. Il s’agissait non seulement d’échanger des connaissances, mais aussi d’établir une collaboration transnationale.
Les vérificateurs de faits ont également souligné la nécessité d’aller au-delà de la simple vérification des faits et d’enquêter sur l’amplification ou la diffusion inauthentiques et d’autres manipulations de contenus militarisés.
Œuvrant dans ce combat depuis près de quatre ans, le réseau AFCA a démontré sa contribution pour lutter contre ce fléau. En présence de son président, l’organisation s’est déclarée prête à créer des coalitions à la fois sous-nationales et transfrontalières, contribuant à améliorer la durabilité et l’impact des vérificateurs de faits de première ligne.
Dans cette optique, l’AFCA propose des subventions de démarrage et une incubation technique pour les nouvelles organisations de vérification des faits, ainsi que des subventions de projet pour les initiatives déjà établies, et des bourses de mentorat par les pairs pour les vérificateurs individuels. « Nous proposons également une formation technique continue gratuite et l’accès à des ressources techniques ou à des outils pour aider les vérificateurs à tirer parti des technologies les plus récentes, » ont indiqué les dirigeants de cette plateforme.
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Albert Isse Sivamwanza