Des voix commencent de plus en plus à s’élever au sein de la société civile du Nord Kivu, quatre semaines après le déclanchement de la grève des enseignants. Pour Etienne Kambale, team leader de la thématique bonne Gouvernance au sein de la société civile « les enfants sont exposés à beaucoup de risques comme le vagabondage, le mariage et grossesses précoces et des accidents de circulation » lance-t-il.
Ce cadre de la société civile s’interroge également sur les stratégies qui seront mises en contribution pour récupérer le retard de plus d’un mois selon le calendrier scolaire.
Etienne Kambale demande au gouvernement de se mettre sous la peau des parents et faire sa priorité les revendications des enseignants.
Pour rappel, l’Intersyndical de l’EPST qui était en discussions avec le Gouvernement Congolais a appelé les professionnels de l’éducation à reprendre le chemin de l’école le 1er Novembre dernier. Cet appel a été boudé par d’autres syndicats comme le SYNECAT, SYNEP et SYECO à l’issu de leur assemblée générale tenue le 02 Novembre qui disent attendre des signaux forts de la part des gouvernants.