– Ils ont considéré qu’il faut encore plus d’études pour savoir, est-ce que les cas des complications qu’il y a dans certains centres hospitaliers étaient vraiment causés par le vaccin. On a parlé des personnes vaccinées mais qui ont eu des problèmes causé par le vaccin ! Mais c’est quelque-chose qui n’est pas encore prouvé. En RDC, on n’avait pas encore commencé à vacciner.
– Les rumeurs sont très fortes par rapport au vaccin ; les gens pensent que ce vaccin vient plutôt les assassiner. Les experts disent que c’est la solution la plus plausible. C’est le défi que nous avons devant nous, en tant qu’hommes des médias, de trouver le moyen d’expliquer à la population. Par exemple dans notre activité de sensibilisation communautaire, nous avons rencontré dans une école, des gens qui pensaient que nous venons avec le vaccin ; et les jeunes étudiants n’ont pas participé au club d’écoute et pourtant la vaccination n’était pas à l’ordre du jour ! Il y a des gens qui viennent avec de presque remède, même avec d’autres maladies, les gens viennent dans les médias avec des communiqués : Moi, je vous amène de médicament, je peux guérir le cancer, je peux… On peut encourager les recherches locales, mais il faut que ça soit encadré par des structures fiables : l’INRB par exemple. C’est le temps pour moi de demander à la population d’être extrêmement prudente, lorsqu’une maladie apparait comme ça, il faut laisser le temps aux techniciens de faire la recherche, de comprendre quel mécanisme il faut pour la combattre.
– La maladie est là, nous avons la chance que, soit en utilisant une alimentation équilibrée et le calment que les médecins nous donnent actuellement, qui s’intéresse à apaiser le saint-homme.
– Cette maladie nous serons capables de la contenir lorsque nous serons capables de la prévenir. Et la prévention c’est le respect des gestes barrières et le vaccin comme nous disent les médecins.
– Pour la RDC, ce qui était pris comme objectif de la vaccination, c’est 20% de la population qui est constitués : des personnelles de la santé 1%, personnes âgés plus de 55ans 6%, et les personnes qui souffre de la comorbidité : l’hypertension, maladies rénales, et le diabète.
– Les autorités communiquent avec retard. Les médias devraient avoir plus d’ouverture auprès des autorités et obtenir des informations à temps pour savoir comment contrer les rumeurs.
– Et pour moi, mieux communiquer par rapport au vaccin, c’est de vacciner d’abords les personnes qui sont dans les institutions pour donner l’exemple, et la population suivra. Et nous les médias du Nord-Kivu nous dirons : le gouverneur s’est fait vacciné. S’il se trouve dans le cycle du programme. On dira, le président de l’assemblé s’est vacciné, le magistrat tel s’est vacciné, et la population dira, nous pouvons faire confiance à ce produit.
– Parmi les problèmes sur lesquels les médias devraient travailler, c’est cette question de multiplicité des produits pour la vaccination, et aussi les médicaments qui sont proposés pour guérir les maladies. – Il faut donner la parole aux experts pour qu’ils nous expliquent, lorsqu’on prend un vaccin ou un autre produit, comment est-ce que le corps réagit.
– La phase expérimentale pour tout vaccin, elle est obligatoire. Que la population comprenne que, c’est elle qui gagne lorsqu’on valide que telle substance devient vaccin pour telle maladie.
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