- Depuis que la 3ème vague est lancée, les hôpitaux sont pleins, l’Etat Congolais a dû prendre d’autres hôpitaux secondaires pour comprendre d’autres personnes supplémentaire. Déjà le pointage de mardi 15 juin dernier, qui a fait état de 35 918 cas de contamination ; le nombre de contamination par jour est passé à la hausse, plus de 250 personnes, 218 personnes pour la seule ville de Kinshasa. C’est pourquoi le Président de la République a pris un certain nombre de mesures : la fermeture des discothèques et boites de nuit, la réduction de nombre des personnes dans le transport en commun. La population n’a pas compris ça ; mais ensemble avec le gouverneur de la ville de Kinshasa, on a pu reprendre le même nombre des personnes que d’habitude. Mais les mesures barrières sont de strict observance, même la police est entrain d’assister au contrôle de port des masque. La population est axée sur d’autres informations que sur la monté de la contamination de la maladie à Corona virus ; chaque fois qu’on leur informe ils ont toujours des doutes parce que les reportages de proximité ne pouvaient pas. On a dû faire un travail avec l’Union Européenne, on a pu recensé certains cas et il y a eu des reportages qui ont été faits au niveau des hôpitaux pour prouver à la population que réellement la maladie existe. La population Kinoise est entrain de bouder le vaccin parce qu’elle pense que le congolais ne peut pas attraper cette maladie. Ce qui fait que seuls les étrangers qui sont dans le pays font tout pour se faire vacciner.
- Les médias congolais ont à bras-le-corps les messages du président de la République ; comme les hôpitaux ont été inondés, on a pu prendre des hôpitaux supplémentaires, notamment, l’hôpital de l’amitié Chino-congolaise et la Clinique Kinoise. Où l’OMS est passé pour remettre un certain nombre des matériels sanitaires ; pour renforcer la capacité de prise en charge de ces hôpitaux parce qu’ils n’étaient pas préparé à cette fin-là. Les médias ont été sur place pour prendre les éléments qu’ils ont diffusés sur leurs chaînes. Ce qui reste, c’est de renforcer les capacités de transmettre les messages pour atteindre le plus de population.
- Pour contraindre les rumeurs, il faudrait d’abord que les médias puissent s’approprier les informations et les diffuser en temps réel. En début de la pandémie, la diffusion des informations était difficile parce que les cas testés positifs n’étaient pas vérifiés par les journalistes. Plus tard, il y a eu cette ouverture d’esprit avec l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) ; chaque fois qu’il publiait le bulletin, ils sont obligés avec leur service de communication d’expliquer les éléments contenus dans le Bulletin, pour que les journalistes expliquent au mieux la population. Mais aussi, un problème d’éducation. La population Kinoise vie du jour au jour ! Elle est obligée de sortir tous les jours pour pouvoir chercher la vie et rentrer avec un morceau de pain pour nourrir la famille. L’année passée il y a eu ce confinement de la commune de la Gombé où pratiquement toutes les activités de la vie de la population Kinoise se passaient, c’était un peu plus difficile. Mais aujourd’hui, avec la mesure prise par la chef de l’Etat, il laisse un peu les activités fonctionnées ; mais aussi les journalistes sont obligés de parler régulièrement. Au niveau de l’UNPC qui est l’autorité de l’autorégulation nous avons organisé un concours par rapport aux traitements de l’information liée à la pandémie de Covid19. A un certain moment, les journalistes pouvaient parler d’une information politique et y ajoutaient une dose de la pandémie. Pour permettre à la population d’avoir toute les informations ; nous appelons cela le saucissonnage. Quand on avait célébré la journée mondiale de la liberté de la presse, on a donné des prix à un certain nombre des journalistes, il y en a eu 4, parce que les journalistes après la formation, ils créent d’autres plateformes dans lesquelles ils évoluent et donnent l’évolution de la pandémie pour pouvoir permettre à la population de s’approprier les mesures barrières et savoir se comporter face à cette pandémie dans sa troisième vague qui est compliquée.
- Il nous faut vraiment un appui sur la formation de renforcement de capacité des journalistes sur la façon de traiter l’information surtout en cette période de catastrophe.
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