APPEL AU RETOUR A GOMA DES DEPLACES
Les déplacés dont les habitations n’ont pas été emportées par la lave de l’éruption du Nyiragongo le 22 mai 2021 sont appelées à regagner la ville de Goma. Cet appel est du gouverneur de province du Nord Kivu, le lieutenant General CONSTANT NDIMA ce 7 juin 2021 lors d’une conférence de presse à Goma. Cette conférence a été animée conjointement avec le premier ministre SAMA LUKONDE Ceux qui ont perdu leurs maisons devront être délocalisés a-t-il ajouté. Par la même occasion, l’autorité provinciale annonce la rentrée des classes pour le 14 juin prochain. Le gouverneur vient aussi d’autoriser la reprise des activités administrative, commerciale et culturelle.
Il explique le programme à suivre pour ce retour : « Axe Goma -Sake8 du 8-9 juin ; Axe Nyiragongo-Goma le 10 juin ; 2021Axe Axe Rutshuru-Goma du 11 au 12 juin 2021 ; Axe Bukavu-Minova-Gona du 15 au 17 juin 2021 ; Axe Butembo-Beni-Lubero-Goma du 16 au 17 juin 2021Axe Rwanda-Goma 17 au 19-20 juin 2021 ; Axe Rwanda-Goma 17 au 19-20 juin 2021«
Pour rappel, le gouverneur de province avait recommandé aux habitants de certains quartiers d’évacuer la ville de Goma la nuit du 26 au 27mai craignant pour diverses directions craignant une éventuelle éruption à dire à partir du lac Kivu et même à partir de certains endroits de la ville.
LA SOCIETE CIVILE FACE AUX PROMESSE DU GOUVERNEMENT
La société civile du territoire de Nyiragongo attend de pied ferme la concrétisation des promesses formulées dimanche, 6 juin, par le premier ministre congolais aux sinistrés du volcan Nyiragongo. Le président de cette structure pense que la construction des maisons en faveur a environ 4000 mille victimes constituera un véritable réconfort au territoire de Nyiragongo.
Pour rappel, la récente éruption du Nyiragongo, le 22 mai, a rasé plusieurs villages de trois groupements de ce territoire, à savoir Kibati, Buvira et Munigi.
DELOCALISATION MALADES DE GISENYI
Le personnel soignant de la maternité de l’hôpital délocalisé de Gisenyi fait face à certains défis majeurs liés à la délocalisation de leur hôpital ayant été victime des tremblements de terre. Parcourir des kilomètres pour aller au chevet des femmes enceintes, c’est parmi les défis dont fait face le personnel soignant de la maternité de l’hôpital de Gisenyi à Rugerero des suites de sa délocalisation. Ceci intervient après les activités sismiques qui ont endommagés le bâtiment logeant cette maternité et qui a poussé les autorités à opter pour une délocalisation.
Une infirmière qui a requis l’anonymat estime que la décision de délocaliser l’hôpital n’a pas était une décision adaptée au regard des besoins du personnel soignant et à l’adaptation au nouveau système de fonctionnement. La même source nous renseigne que pour sauver a situation, un service minimum a été mis en place pour recevoir les malades qui nécessiteraient des soins mais sans besoin d’hospitalisation.
Signalons qu’à la suite de la destruction de la maternité de l’hôpital de Gisenyi, certains patients ont été amené à l’hôpital de Rugerero à quelques Kilomètres de Gisenyi et d’autres délocalisés vers les hôpitaux de Musanze.
DEPLACES GISIGARI NON ASSISTES
Plus de 3 mille déplacés vivant dans 18 localités du groupement de Gisigari sont oubliés pour les assistances humanitaires depuis l’éruption du Nyiragongo. L’alerte est de la société civile de ce groupement du territoire de Rutshuru a environ 40 kms de Goma.
D’après Gentil KARABUKA président de la société civile de Gisigari, les sinistrés sont dépourvus des soins médicaux, des vivres, de l’eau potable. Certains d’entre eux passent la nuit à la belle étoile. Il indique que certains humanitaires viennent recueillir les données sur des rescapés mais sans revenir.
La coordination des Nations Unies pour les affaires/OCHA, dans le territoire de Rutshuru, s’est réservee de tout commentaire lorsque nous avons voulu avoir son point quant a ce.
