L’EAU COULE A NOUVEAU DANS CERTAINES AVENUES DE MABANGA NORD APRES DEUX SEMAINES
A Goma, l’eau coule à nouveau dans les robinets de certaines avenues du quartier Mabanga Nord depuis ce jeudi 04 juin après deux semaines de rupture. Cette rupture est l’une des conséquences des tremblements de terre qui ont endommagé les tuyaux d’eau de la REGIDESO dans certains endroits de ce quartier.
« Nous avions déjà passé deux semaines sans eau aux robinets et pendant ces temps nous marchions cinq kilomètres pour nous approvisionner dans d’autres quartiers où l’eau n’a pas été coupée. Maintenant nous voyons que l’eau est revenue nous sommes très contentes. La coupure d’eau nous a causé beaucoup d’inquiétudes » ( témoignage de CLOTILDE KIZINGU résidante de l’avenue Salongo)
OCHA
20 millions de dollars américains sont nécessaires pour couvrir les besoins humanitaires des déplacés et victimes de l’éruption du volcan Nyiragongo survenue le 22 mai 2021 non loin de Goma. Selon le coordonnateur de l’Office des Nations Unies pour la Coordination des affaires humanitaires/OCHA, ces fonds sont nécessaires pour couvrir les besoins en eau, à lutter contre des maladies, la réhabilitation des infrastructures sanitaires détruites et en nourriture pour les 232 mille personnes ayant fui Goma vers des sites d’accueil. David McLachlan-Karr renseigne que sur les 20 millions de dollars attendus, seul 6,2 millions ont été mobilisés par les partenaires de la RDC. Il s’agit des contributions des Nations unies, de l’Union Européenne ainsi que de l’Allemagne. Selon lui, les premières bénéficiaires de ces fonds sont des personnes vulnérables de cette catastrophe.
« Nous avons pu mobiliser des ressources : deux millions d’euros ont été octroyés par l’Union Européenne, 1millions 200 cents mille dollars américains offerts par le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des questions humanitaires pour répondre aux besoins urgents des personnes affectées par l’éruption de Nyiragongo à Goma, notamment la fourniture en eau potable et le renforcement de suivi épidémiologique dans la région et surtout pour prévenir les maladies hydriques. » ( propos de David Mc Lachlan-Kar)
Toilettes dans les sites de Sake
Les sinistrés du volcan Nyiragongo réclament l’augmentation des installations sanitaires dans les sites qui les sites qui les hébergent a Sake. Les latrines qu’ils utilisent sont insuffisantes et peuvent être à base de certaines maladies. Dans le site de Mululu, 300 personnes se partagent 8 toilettes. Ce site héberge essentiellement les personnes vivant avec handicap. La même situation est vécue dans le site situé non loin du bureau du groupement KAMURONZA ou 4 toilettes sont exploitées par plus de 100 déplacés. Chaque matin les déplacés sont obligés de faire la queue pour accéder à la toilette.
Prise en charge psychosocial
Les autorités Rwandaises de la Santé viennent de mettre en place un mécanisme de suivi et d’encadrement des déplacés ayant manifesté des signes de traumatismes. Ceci ressort d’un entretien réalisé par votre rédaction avec le directeur de l’Agence rwandaise de la santé (RBC), Dr. Sabin NSANZIMANA. Selon le patron de cette agence, la RBC se dit prête à aider toute personne trouvée traumatisée des suites de la situation de la crise humanitaire provoquée par le volcan Nyiragongo.
Selon le Dr Oreste, l’accueil qu’ont réservé les habitants du Rwanda aux déplacés a été un facteur non négligeable et qui a contribué déstresser les déplacés frappés par les effets du Volcan Nyiragongo. Il a invité par ailleurs les habitants des villes du Rwanda qui ont accueillis les déplacés de faire preuve d’amour et de soutien aux déplacer.