En prélude à la journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 Juin de chaque année, l’organisation Allen+ a tenu un atelier de formation avec des jeunes de Goma, bénéficiaires de son programme « Jeunes activistes du climat », JAC en sigle. De 9h à 13h, les échanges ont essentiellement tourné autour des thématiques liées à la contribution de la jeunesse dans la protection de l’environnement.
Après un bref moment de présentation des participants et structures organisatrices, cette activité qui s’est tenue au sein de l’espace américain de Goma a débuté avec la présentation du programme JAC, projet dans lequel s’inscrivent ces échanges.
Du «rôle de la technologie dans la protection de l’environnement » vers « les causes et conséquences du changement climatique » en passant par les questions de genre dans la lutte contre ce même fléau, les thématiques ont été développées sous le format de partage sous le leadership des panélistes venus de différentes organisations partenaires à ce programme.
Heureuse d’avoir participé au programme, Shela MUTAKA une jeune activiste communautaire dans la ville, celle-ci avoue avoir été édifiée par la pertinence des interventions et l’énergie des bénéficiaires comme elle. Elle appelle également les institutions publiques habilitées à mettre des ressources ensemble afin de soutenir des initiatives locales allant dans le sens de la protection de l’environnement.
Frank AMAK est un autre jeune, artiste slameur évoluant à Goma. Bénéficiaire du programme JAC, son intérêt est beaucoup attiré sur l’aspect networking du programme. Edifié par la partie consacrée au rôle de la communication digitale dans la protection de l’environnement, ce jeune artiste compte profiter de son audience sur les réseaux afin de faire connaître à son public son côté activiste du climat et ainsi entreprendre des actions nécessaires dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Après 8 sessions de formation en ligne et un premier atelier en présentiel, les organisateurs du programme « Jeunes activistes du climat » se disent satisfaits, d’abord de l’effectivité des activités du programme, ensuite de l’assiduité et la motivation des participants et enfin de la profondeur des interventions des panélistes. Coordonnateur de la structure hôte et un des piliers clés du programme, Daniel Musafiri espère assister et soutenir, dans un futur proche, des actions de grandes envergures de lutte pour la protection de l’environnement initiées par ces jeunes activistes du climat. «Nous avons abordé la question du genre dans la protection de l’environnement, donc nous comptons voir aussi une implication massive de femmes dans la lutte contre le réchauffement climatique» a-t-il conclu ses dires dans une entrevue nous accordée à l’issue de cet événement.
Lancé le 17 mai dernier, ce programme hybride réunit 20 jeunes de la ville de Goma œuvrant pour la plupart dans l’activisme du climat. Pour commencer, Des séances en ligne ont été organisées notamment autour « des objectifs de développement durable, de la justice climatique, la communication digitale dans la protection de l’environnement ainsi que tant d’autres thématiques dont l’objectif est, selon les organisateurs, de munir les bénéficiaires des outils nécessaires pour une participation efficace aux solutions de développement durable à l’Est de la RDC.
Le programme sera clôturé ce mercredi 5 juin à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement. Cela par une double séance de ramassage et recyclage des déchets, question de prêcher par les actes.
Les questions relatives au changement climatique semblent ne pas bénéficier de tout l’intérêt qu’elles méritent au vu de la dégradation de la situation environnementale. L’implication des jeunes dans recherche des solutions durables s’avère d’une importance capitale pour des actions innovantes dans cette lutte d’ordre planétaire.