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Goma: des journalistes contribuent à la lutte contre le changement climatique


A l’occasion de la journée mondiale de l’urgence climatique, les journalistes environnementaux de Goma, réunis sous le réseau des reporters sur la biodiversité, ont organisé une conférence débat scientifique avec des activistes du climat l’avant-midi du samedi 20 juillet 2024.

Entre 10h30 et 12h, les échanges de ce culte environnemental ont tourné autour des enjeux et opportunités liés au changement climatique.
Subdivisé en 3 panels tenus sous le format classique, le premier intervenant, Loving MUSUBAO, a axé son exposé sur la compréhension des concepts clé de la thématique principale de la conférence. Il s’est assuré de lever l’équivoque qui existerait entre les concepts de changement climatique et réchauffement climatique et tous les autres concepts de la même famille et qui prêteraient à confusion.

En effet, le réchauffement climatique, appelé encore réchauffement globale, est ce phénomène qui fait à une importante hausse de température caractérisée par des saisons extrêmement sèches à travers le monde. Ce phénomène ne passe pas sans effet sur la biodiversité.

Le changement climatique, quant à lui, renvoie à la perturbation ou aux variations, à long terme, des températures et des conditions météorologiques avec des conséquences néfastes sur plusieurs activités de la vie humaine telles que l’agriculture.
« si le changement climatique fait réfnnnérence à la température de façon générale, le réchauffement climatique en fait à la météo, qui ne peut pas être envisagée sur une durée relativement longue » a expliqué le chercheur, spécialiste en écologie du paysage. Celui-ci n’a pas manqué d’épingler quelques causes du changement climatique avant de chuter sur les conséquences ainsi que les opportunités que présent cette crise d’ordre planétaire. « Il n’y a pas que des désavantages, il y’a aussi des avantages importants à tirer du changement climatique » a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, le journaliste John TSONGO, modérateur de l’activité et un des organisateurs de l’activité, il a survolé, en guise du deuxième panel, les différentes démarches déjà entreprise au niveau mondial pour lutter contre le changement climatique. Ce dernier a chuté sur une sorte de sensibilisation afin d’amener l’audience à « poser des actions concrètes toute aussi personnelles que collectives afin de participer à la lutte commune ».

A son tour, l’activiste Justin MUTABESHA a concentré sa présentation sur la promotion des énergies renouvelables comme approche de lutte contre le changement climatique en RDC. Celui-ci a inauguré son panel par un aperçu historique et géographique de l’exploitation des énergies fossiles afin de conscientiser son audience du danger que cela représente sur les différentes créatures terrestres et aquatiques. Celui-ci a, par la suite, fait une sorte de rapport sur la disproportionnalité entre les actions entreprises par les pays pollueurs et les contre-actions posées par les populations des pays solutions. Cela avant d’appeler son audience à amplifier davantage des actions de plaidoyer afin de canaliser correctement les fonds alloués à la lutte contre le changement climatique.

Un débat scientifique pendant un weekend, quels défis !?

Réunir des jeunes pour discuter sur une thématique aussi urgente qu’importante s’avère un défi non négligeable. Entre le désintéressement total vis-à-vis des questions écologiques et les engouements d’un weekend qui s’est annoncé « mouvementé », les reporter sur la biodiversité n’ont pas fait qu’un simple « clap » pour parvenir à réunir une audience d’une trentaine de jeunes en majorité activistes du climat. Les difficultés étants nombreuses, les organisateurs de cette session en sont sortis relativement « satisfaits » quant à la qualité des échanges ainsi qu’au nombre de jeunes mobilisés. Pour la journaliste dénise KYALWAHI, membre très active de REREBIO, « c’était une activité réussie. »

Sentiment qui anime visiblement plusieurs autres participants à ces échanges.
Si l’on en croit ses propos, Seth TSONGO avoue avoir été édifié par « la pertinence des interventions ainsi que la qualité des panélistes. » Dans un entretien exclusif nous accordé, cet activiste du climat et éco-entrepreneur en a sorti une nouvelle motivation pour sa lutte.

Après cette séance d’échanges classique, l’heure est venue de prêcher par des exemples. L’activité a chuté sur une séance de ramassage de déchets non biodégradables afin de sensibiliser à la lutte contre l’insalubrité urbaine dans la capitale touristique de la RDC.

Les médias, une place d’honneur dans la lutte

Les questions de lutte contre le changement climatique s’avèrent urgentes et nécessaires aussi bien dans les pays pollueurs que dans les pays solutions comme la RDC, les conséquences ayant des répercutions sur toutes les parties prenantes. Dans une génération accablée par les conséquences du mauvais usage de Nouvelles Technologies de L’information et de la communication, la contribution des journalistes et autres professionnels de médias est une urgence inévitable au vu de leurs positions sociales dans l’opinion publique.

Joseph Katusele

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