Le manque de kit de protection pour les agents de l’immigration, le manque de lieu d’hébergement à la frontière pour les burundais qui rentrent de l’Exile sont là quelques défis auxquels sont confrontés les agents de l’immigration aux différent postes frontaliers du Burundi. Propos de l’OPC1 Eric Nsengiyumva chef des services au sein du commissariat Général de l’Immigration. Il évoque également le manque de moyen de transport pour l’évacuation des personnes testées positives et le non accès au frais de dépistage ainsi que l’impossibilité de mise en quarantaine pour certains vulnérables qui rentrent de l’étranger.
Dans un atelier d’échanges avec les différents partenaires impliqués dans la réponse rapide contre la covid19, organisé par l’Association des Femmes rapatriées du Burundi AFRABU, le mardi 4 mai 2021, les intervenants ont noté également des bonnes pratiques comme le lavage de mains déjà enregistrées au sein des communautés. Ces pratiques sont à la base de réduction des maladies à mains sale à 80% a déclaré le Dr Jean Claude Bizimana, directeur du département de lutte contre la covid19 au ministère de la santé publique du Burundi.
Pour Mme Concessa Barubike, coordinatrice de l’Afrabu, cette rencontre a été un cadre de partage des expériences entre les acteurs dans ce domaine afin d’évaluer l’étape déjà franchie et les défis rencontrés pour pouvoir bien coordonner leurs interventions. Les intervenants sont revenus sur la nécessité de prêcher par exemple et surtout par les officiels et l’application stricte des mesures de préventives contre la covid19. Le constat a été que certaines mesures dont l’interdiction de se serrer la main, de s’embrasser et de partage des boissons traditionnelles à l’aide des chalumeaux ne sont plus de mise.