KIT HCR
Le Groupement Kamuronza, en territoire de Masisi, vient de recevoir des fournitures de bureau et autres matériels. C’est don est du Haut-Commissariat pour les refugies/HCR. Selon cette agence des Nations Unies, ce matériel devra faciliter l’identification des déplacés qui auront échappé au retour organisé des autorités provinciales. Il devra aussi appuyer les dirigeants du groupement de Kamuronza dans l’identification et profilage des habitants de cette partie du territoire de Masisi. D’après Madame Liza, chef de mission du HCR au Nord Kivu, le kit pourra faciliter la mobilité et la souplesse des autorités de ce groupement. La dotation du HCR comprend entre autres : 1 imprimante-scanner, 2 desktops, 2 cartons papiers duplicateurs A4, des cahiers registres, des boîtes de stylos (Bic), 1 moto TVS neuve, 1 kit d’équipement solaire, 1 générateur 7KVA et 2 tables de bureau.
TEST COVID POUR LES RETOURNES
Rendre disponibles les tests COVID 19 dans toutes les structures sanitaires de Goma et du territoire de Nyiragongo, c’est entre autres stratégies de prévention de la pandémie à corona virus que propose la société civile santé au Nord-Kivu. Son président dit que cela contribuerait à limiter la chaîne de contamination de cette maladie en ce moment où Goma accueille de nouveau ses habitants qui ont fui l’éruption du volcan de Nyiragongo. Emmanuel BITANGALO NSOLO part du fait que dans leur fuite les sinistrés n’ont pas respecté les mesures barrières.
EXPEDIT KYALU/IMPACT PSYCHOLOGIQUE
Le stress dans le chef des habitants de la ville de Goma est l’une des conséquences psychiques de l’éruption du volcan Nyiragongo.Malgré un retour progressif des déplacés, le stress caractérisera la plupart d’habitants de Goma et cela se manifestera par la peur.C’est l’avis du directeur du centre d’étude et d’assistance en neuropsychologie le psychologue clinicien Justin Cikuru.Pour lui, le corps est capable de gérer ce stress pendant environ un mois mais si cela persiste, il demande à ceux qui en souffrent de consulter un psychologue pour une thérapie.
UNE COMMUNICATION EN LANGUES LOCALES SUR LE VOLCAN
La société civile du Nord-Kivu encourage l’observatoire volcanologique de Goma et les autorités à communiquer sur le volcan dans les langues locales. Pour cette structure citoyenne, la grande partie de cette province communique et analyse mieux dans les langues locales afin de prendre de décisions en cas de catastrophes comme la récente éruption du Nyiragongo. Son président provincial va plus loin en proposant l’introduction de notions sur la volcanologie dans le programme national de l’enseignement. Ceci permettrait à la population de comprendre comment vivre avec le volcan.